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Ceintures de judo
Les ceintures symbolisent la progression de l’élève. Elles sont délivrées par le professeur jusqu’à la ceinture marron, lors d’un examen au club par la connaissance du Gokyo.
Les ceintures de couleurs ont été inventées en Angleterre au milieu des années 1920 par Maître Kawaishi. Elles permettent d’évaluer le niveau technique, le degré d’ancienneté et les qualités morales, ce qui correspond au respect scrupuleux du code moral du judoka.
Les ceintures de couleur, de blanche à brune, correspondent à des grades nommés kyu ; le 6e kyu représente la ceinture blanche et le 1er kyu la ceinture marron. A partir de la ceinture noire ou 1er dan, les grades ne sont plus délivrés par le professeur, mais par des experts de la Fédération Suisse de Judo (FSJ).
Dans certains clubs, pour raccourcir le temps entre les examens (méthode surtout appliquée chez les enfants), on voit des ceintures demi-jaunes, demi-oranges, etc. Certains clubs attribuent aussi des barrettes à la place de demi-ceinture. On obtient donc une ceinture blanche avec une barrette jaune à coudre, ainsi de suite jusqu’à parfois trois barrettes.
Dans nos cours, nous n’utilisons pas ces deux dernières méthodes, car nous privilégions l’apprentissage dans son entier plutôt que dans son demi.
Les âges mentionnés ci-dessous n’indiquent pas une obligation d’obtenir telle ceinture à tel âge, mais un âge minimum pour atteindre ce grade. Cela dépend surtout de l’implication, du respect envers ses camarades et ses enseignants et de l’attitude du judoka. Le professeur a toute la liberté pour accélérer les progressions en grade d’un élève.
SI LA CEINTURE CONFÈRE A CELUI QUI LA PORTE UN PRESTIGE CERTAIN, ELLE LUI DONNE EN MÊME TEMPS LA RESPONSABILITÉ D’ÊTRE UN EXEMPLE
Il est important de savoir que le grade en Judo matérialise les progrès dans l’habilité et la compréhension de cette discipline.
Trois éléments inséparables sont pris en compte pour l’attribution d’un grade.
Tous les trois doivent exister simultanément et tous les trois doivent être totalement concernés par la pratique. S’il manque une chose, tout s’écroule. Le corps sans technique est inutilisable, sans esprit il n’est qu’un sac vide. La technique ne peut s’appliquer que par le corps mais c’est l’esprit qui la fait vivre et progresser. L’esprit qui méprise le corps et se désintéresse de la technique n’est qu’une illusion génératrice de déséquilibre.
Mais les proportions entre eux sont différentes, suivant les âges de la vie. Dans la jeunesse, Taï le corps est très fort, très résistant, Gi la technique est encore faible, et Shin l’esprit est seulement au début de son développement. A quarante ans, Taï est moins fort, mais Gi est meilleur et Shin commence à s’affirmer. A soixante ans, Taï a déjà faibli, Gi la technique est à son apogée, et Shin est très fort. A quatre-vingts ans, Taï est devenu très faible, Gi est encore très bon et Shin est supérieur. Dans l’ensemble il y a donc une progression, une amélioration constante.
(sources : Le sabre et la vie - C. Durix. Dojo, le temple du sabre - P. Delorme)